Privacy Policy Cookie Policy Termini e Condizioni

2000 01 27 * zdnet france * Les preuves de l'existence du réseau Echelon * Jerome Thorel

Un groupe de recherche indépendant américain affirme avoir découvert des documents officiels confirmant l'existence d'un réseau de surveillance électronique connu sous le nom d'Echelon. L'existence même de ce dispositif d'écoute globale a toujours été démentie par l'administration américaine (lire notre actualité du 21 octobre 1999).

Un court message posté mardi 25 janvier dans la liste de discussion "hacktivism" fait référence à ces nouveaux documents, publiés par le groupe de recherche The National Security Archives, sans lien aucun avec l'agence de renseignement la plus stratégique des États-Unis, la National Security Agency (NSA).

Résultat de la volonté de transparence de l'administration !

Jeffrey Richelson, l'un des animateurs du groupe de recherche, a réussi à obtenir une série de documents déclassifiés selon le Freedom of Information Act, une loi fédérale poussant à une certaine transparence de l'administration.

Le document numéro 9, qui date de 1991, fait référence à Echelon dans une note. Il est fait allusion à un centre d'écoute des communications téléphoniques internationales géré par l'US Navy et installé à Sugar Grove, (Virginie), près de la capitale et du siège de la NSA dans le Maryland.

Une autre pièce à conviction (le document n°12) qui date de décembre 1995, contient un paragraphe intitulé í Activation of Echelon links ’ et faisant référence à un programme lié à l'US Air Force.

Les communications privées des citoyens seraient restées privées

Dans sa démonstration, Richelson indique que certains extraits montrent que la NSA a pris garde à ce que ces installations n'espionnent pas les communications privées des citoyens américains, conformément à la Constitution et aux statuts de la NSA, qui ne doit agir qu'en dehors du territoire.

Lors d'auditions prévues en février, le Congrès doit d'ailleurs poser cette question gênante au gouvernement : dans quelles conditions les citoyens peuvent-ils être sûrs que ce réseau les a préservés de toute intrusion ?